Sur le trottoir d’en face, un passant éclairé par la rue transversale, un rayon oblique traverse l’avenue, s’écrase contre le mur et sur le passant d’en face.
Lumière qui frôle comme une main au matin, douloureuse et moite, le visage de l’absent, qui erre, qui s’éveille, qui s’oublie, le temps passe on travaille pense au printemps prochain et il s’oublie, nettement, s’efface et reste au lit, une balle de poussière dans le coin d’une chambre.
La rue est là et la lumière est oblique, le passant s’apprête à passer, bouche ouverte, bouche bée, à l’orange d’un bout de cheminée, et dans la chambre froide, la poussière à peine dissipée, de la lumière du dehors qui tape à l’oblique se dessine, silencieux, un reflet d’eau et de briques.
vendredi 3 août 2007
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